Le troisième trimestre de 2016, qui vient de prendre fin, démontre, dans la publication des bilans financiers  de différentes entreprises, des  variantes signalant soit une augmentation ou une diminution  de leur chiffre d'affaires  dont certains accusent des pertes de la croissance ou restent stables.  L'analyse de leurs bilans détermine  leurs objectifs pour le prochain trimestre. Nous vous présentons ci-dessous ceux de quelques entreprises éminentes dans le domaine des télécommunications et des  TIC.


Le Groupe Ooredoo annonce une augmentation de 4% de son bénéfice net

Les revenus du groupe se sont stabilisés à 24 milliards QAR. L'EBITDA s'est encore stabilisé à 10 milliards QAR avec une marge améliorée de 42 pour cent, représentant une amélioration dans la performance opérationnelle en comparaison aux 41 pour cent durant les 9 mois de l'exercice  2015. D'autre part, le bénéfice net du Groupe Ooredoo a augmenté de 4 pour cent pour atteindre 1,8 milliards QAR grâce aux fortes contributions d'Ooredoo au Qatar, à Oman, en Indonésie, en Algérie et aux Maldives.


Au niveau de la croissance des données au niveau des consommateurs et entreprises clients, le revenu provenant de la consommation de données a augmenté pour atteindre 39 pour cent du revenu du Groupe. Les revenus provenant de la consommation de données ont à contribué de 9,4 milliards QAR durant les 9 mois de 2016.

Le revenu B2B du Groupe a aussi augmenté de 17 pour cent pour atteindre 4,1 milliards QAR durant les 9 mois de 2016, reflétant les investissements continus d'Ooredoo dans les services des entreprises clients.

D'autre part, le parc de clients a augmenté de 16 pour cent pour atteindre 133 millions, grâce à la forte croissance en Indonésie, au Myanmar, à Oman, en Iraq, en Tunisie, en Algérie, aux Maldives et en Palestine.

Nokia réduit sa perte nette au 3T

Le géant finlandais des équipements télécoms Nokia a annoncé avoir ramené sa perte nette à 125 millions d'euros au 3T, troisième rapport intérimaire depuis sa fusion avec Alcatel-Lucent. Nokia avait accusé une perte de 665 millions d'euros au trimestre précédent et un bénéfice pro forma de 152 millions d'euros au troisième trimestre de 2015, avant l'acquisition de l'équipementier français.

Le chiffre d'affaires s'est établi à 5,89 milliards d'euros, en hausse de 5,5 pour cent par rapport au deuxième trimestre et multiplié par 1,9 sur un an.

La division des réseaux Nokia Networks, cœur de métier de Nokia, a enregistré un nouveau recul de ses performances sur un an mais son chiffre d'affaires et sa marge opérationnelle se sont redressés par rapport au trimestre précédent. Les ventes de la division, qui représentent 90 pour cent des ventes du groupe, se sont élevées à 5,3 milliards d'euros, sur la période juillet-septembre, contre 5,2 milliards au deuxième trimestre, et le bénéfice opérationnel est monté à 432 millions contre 312 millions.

Ericsson dévoile l'ampleur de la catastrophe

Ericsson a dévoilé le détail de ses résultats au troisième trimestre, dont il avait déjà indiqué qu'ils seraient catastrophiques, et qui montrent une perte nette de 233 millions de couronnes ou 24 millions d'euros.

Le groupe e enregistré un recul de 14 pour cent du chiffre d'affaires, marge brute au plus bas depuis 2001, résultat d'exploitation réduit à la portion congrue. La perte nette atteint finalement 233 millions de couronnes, contre un bénéfice de 3,1 milliards un an auparavant. Le chiffre d'affaires est tombé à 51,1 milliards de couronnes, et le taux de marge brute a chuté de 5,6 points à 28,3 pour cent.

"" Les tendances négatives pour le secteur lors du premier semestre 2016 se sont encore accélérées, touchant les ventes du troisième trimestre, principalement dans le haut débit mobile "", a commenté le groupe.

En Amérique du Nord, la baisse des ventes a atteint 8 pour cent, et dans les différentes régions d'Ericsson qui recouvrent l'Europe, elle est comprise entre 2 et 20 pour cent. Ericsson ne croit pas à une amélioration dans l'immédiat.

Orange : chiffre d'affaires en légère hausse

Orange a publié un chiffre d'affaires en légère progression de 0,4 pour cent  sur le troisième trimestre à 10,32 milliards d'euros. Le groupe de télécoms a ainsi confirmé l'ensemble de ses objectifs pour l'exercice en cours.

Sur les neuf premiers mois de l'année, les ventes du groupe sont en progression de 1,9 pour cent à 30,4 milliards d'euros, avec un excédent brut d'exploitation (Ebitda) en hausse de 1,7 pour cent à 9,51 milliards d'euros.

Les services mobiles sont en baisse de 3,8 pour cent sur la période, du fait d'une baisse des revenus d'itinérance ainsi qu'une progression des offres cartes SIM seules, qui représentent désormais 61 pour cent du marché, en hausse de 13 pour cent sur un an.

Orange voit en revanche progresser de 2,8 pour cent sur un an sa base de clients mobile, à 20,64 millions de clients au 30 septembre, donc 50pour cent sont désormais équipés en 4G.

Sur le fixe, l'opérateur voit ses ventes progresser de 0,7 pour cent, sous l'effet d'une hausse de 5,8 pour cent des offres haut débit. Le groupe compte désormais 11,06 millions d'abonnés haut ou très haut débit fixe, dont 1,31 million équipés en fibre contre 827 000 un an plus tôt.

Sur l'Afrique et le Moyen-Orient, le chiffre d'affaires augmente de 5,1 pour cent à 1,37 milliard d'euros, après l'intégration des deux récentes acquisitions : Tigo en République démocratique du Congo et Cellcom au Liberia. L'opérateur profite, dans cette région, d'une forte hausse des services de données mobiles de 34 pour cent et d'une forte hausse des ventes d'Orange Money de 48 pour cent, ainsi que d'une hausse de sa base de clients.

Capgemini : c.a en léger repli

Le groupe français de services informatiques Capgemini a publié un chiffre d'affaires en léger recul de 0,6 pour cent sur le troisième trimestre à 3,02 milliards d'euros, et confirmé ses objectifs sur l'ensemble de l'exercice.

Sur les neuf premiers mois de l'année, le groupe a connu une hausse de ses ventes de 7,3 pour cent à 9,28 milliards d'euros contre 8,64 milliards sur la même période en 2015.

Les activités numériques, l'exploitation de logiciels et stockage sur des serveurs distants ont conservé une croissance élevée de 25 pour cent à taux de change constant, et représentent désormais 29 pour cent du chiffre d'affaires sur les neuf premiers mois.

Plus de 100 régulateurs, leaders de l'industrie et experts venant de plus de 20 pays du continent africain se sont réunis en marge de l'événement de haut niveau organisé par le ministère tunisien des Technologies de communication et de l'Economie numérique en Tunisie et Huawei Technologies en Afrique du nord.


C'est la première fois que la Tunisie, hub des TIC désigné par l'Agenda numérique pour 2020, accueille un tel évènement ministériel. Tenu à Hammamet, cette ville merveilleuse située sur le littoral, cet événement avait comme thème principal "" l'établissement d'une meilleure connectivité en Afrique "" et visait à discuter des meilleures pratiques nationales liées aux TIC et explorer les tendances, ainsi que la façon suivant laquelle les institutions gouvernementales et les entreprises appartenant à différentes industries peuvent atteindre collectivement l'objectif de la numérisation nationale.

Peng Song, président de Huawei Technologies en Afrique du nord a élaboré la stratégie de Huawei et sa vision pour un monde intelligent à travers des concepts et technologies basés sur le Cloud, lors du Forum national africain des TIC. Il a appelé les pays de la région à bien penser à l'écosystème basé sur le Cloud établi par des initiatives telles que le lancement de la stratégie basée sur le Cloud, la mise en place d'une infrastructure basée sur le Cloud, le développement des technologies basées sur le Cloud et la réalisation de la "" Cloudification "".

Durant le Forum, Peng Song a affirmé : "" Chez Huawei, nous pensons que le développement national des TIC sera possible grâce au Cloud. Nous croyons que dans le futur proche, un monde intelligent changera énormément notre société, et nous sommes certains que les TIC seront le pilier de ce monde intelligent. Selon notre propre philosophie, le monde intelligent est caractérisé par trois choses : tous les objets auront la capacité de détecter, seront connectés et intelligents. La présence de ces trois caractéristiques dépend entièrement du développement des TIC ! Dans un monde intelligent, les appareils joueront le rôle de capteurs dans un environnement très sensible.  Les réseaux connecteront tout, et le Cloud sera la source de l'intelligence de ces objets. Ces trois éléments forment une architecture synergique  pour les appareils, les canaux d'information et le Cloud. ""


PCCW Global
a choisi Djibouti Data Center (DDC) pour faciliter l'expansion du réseau et garantir la colocation et les services d'accès au câble de fibre sous-marin en Afrique de l'Est.


Djibouti Data Center a été établi suivant les normes de centres de données Tier III et est considéré comme point de rencontre pour les systèmes sous-marins de câbles en fibre y compris le nouveau câble sous-marin Asia-Africa-Europe-1 (AAE-1), conçu pour connecter l'Asie, le Moyen-Orient, l'Afrique et l'Europe.

Jordick Wong, vice-président responsable de la gestion des produits et des relations avec les fournisseurs chez PCCW Global a indiqué : ""DDC est un élément important pour le développement panafricain à large échelle et pour l'expansion de plans. En ajoutant AAE-1 aux biens régionaux de PCCW Global au niveau des câbles sous-marins de fibre existants, nous serons capables d'offrir plus de services robustes, une faible latence et plus de diversité, renforçant ainsi le niveau des services offerts à nos clients. ""

Anthony Voscarides, PDG de Djibouti Data Center a précisé : "" nous sommes très ravis du fait que PCCW Global va rejoindre l'écosystème de DDC, parce que ceci renforce le développement et l'introduction de nouveaux services, ce qui va promouvoir le bien-être économique et social dans la région. ""

La chute des ventes mondiales de montres connectées s'est accélérée au troisième trimestre, emmenée par l'Apple Watch qui accuse un plongeon de 71,6%, selon des estimations du cabinet de recherche IDC.


Toutes marques confondues, 2,7 millions de montres connectées ont été écoulées au troisième trimestre, soit 51,6% de moins que sur la même période de 2015.

Apple ne divulgue pas officiellement ses chiffres de ventes, mais IDC les évalue à 1,1 million d'unités, soit 41,3% du marché mondial et un recul de 71,6% sur un an. Au deuxième trimestre, IDC avait estimé la baisse à 32% pour l'ensemble du marché, et à 55% pour l'Apple Watch.

Le cabinet invoque en partie le calendrier de renouvellement des appareils : la deuxième génération d'Apple Watch n'est arrivée sur le marché que fin septembre, la nouvelle Gear S3 de Samsung n'est pas encore sortie, et plusieurs fabricants hésitent à proposer un nouvel appareil avant les fêtes car Google a repoussé à l'an prochain la mise à jour de son logiciel d'exploitation (Android Wear 2.0).

Toutefois, "" il devient également évident que les montres connectées actuelles ne sont pas pour tout le monde "", relève Jitesh Ubrani, un analyste d'IDC.

"" Avoir un but et une utilisation clairs est primordial, c'est pourquoi beaucoup de fabricants se concentrent sur le fitness à cause de sa simplicité. Mais à terme, différencier l'usage de la montre connectée et du smartphone sera un élément-clé "", prévient-il.

Au troisième trimestre, Garmin a pris la deuxième place mondiale derrière Apple, avec environ 600 000 unités vendues (20,5% du marché). Samsung arrive en troisième position (environ 400 000 unités, soit 14,4% du marché), suivi par Lenovo et Pebble (quelque 100 000 unités chacun, pour respectivement 3,4% et 3,2% du marché).

La compagnie américaine Hyperloop One et l'Autorité des routes et des transports (RTA) de Dubaï ont signé un accord pour évaluer la faisabilité de la construction d'un système de transport futuriste à grande vitesse.


"" Nous sommes ici pour signer un accord historique avec nos partenaires de la RTA (...) et nous allons commencer à évaluer la possibilité de fournir le premier système Hyperloop "", a déclaré Rob Lloyd, patron de l'entreprise américaine, avant la cérémonie de signature.

"" Nous allons d'abord nous concentrer sur la valeur qu'Hyperloop One apporterait à Dubaï et à l'ensemble des Emirats "", a-t-il ajouté.

Le système Hyperloop consiste à propulser à travers un tube des voyageurs dans des capsules à grande vitesse. Hyperloop One, créé en 2014, a procédé à un premier test du système de propulsion en mai dans le désert américain du Nevada, en vue d'une commercialisation en "" 2020-2021 "", selon Josh Giegel, responsable de l'ingénierie de la firme.

Les cadres haut placés de l'industrie (les CXO), représentant les entreprises leaders dans le domaine des TIC, les régions arabe et africaine, ainsi que la direction supérieure du secteur de normalisation de télécommunications de l'UIT ou UIT-T, se sont réunis pour discuter  des stratégies visant à accélérer le déploiement des réseaux d'accès au haut débit à des vitesses de l'ordre du Gigabit, et des nouveaux dynamismes introduits par l'émergence des services OTT (over-the-top).


Tenue en marge de l'Assemblée mondiale de la normalisation des télécommunications (AMNT-16) à Hammamet en Tunisie, la réunion des CXO a été inaugurée par S. E. Habib Dababi, secrétaire d'Etat à l'Economie numérique en Tunisie et ouverte par le mot d'accueil de Nizar Bouguila, PDG de Tunisie Télécom. Elle a offert au secteur privé l'opportunité de résumer et d'échanger des points de vue avec l'UIT-T en ce qui concerne des les besoins émergents de l'industrie et les priorités associées à la normalisation.

Les participants à la réunion des CXO ont noté que les opérateurs ont témoigné de l'émergence de nouvelles opportunités et défis à cause de la prolifération de services fournis sur les réseaux de communication par des tierces parties, souvent nommées "" services OTT "". Ils ont appelé l'UIT-T à examiner l'impact économique de ces services sur les opérateurs, et à établir des normes internationales et une approche globale pour faire face au marché des OTT.

En outre, la réunion a passé en revue les développements récents et les déploiements de réseaux d'accès au haut débit, y compris ceux soutenus et normalisés par l'UIT-T, tels que G.fast, G.hn, VDSL2 et les réseaux optiques passifs comme NG-PON2. Un point principal était aussi les réalités virtuelle et augmentée que la réunion a considérées comme sujet qui revêt une très grande importance stratégique.

Les participants ont exprimé leur appréciation et remerciements à l'UIT pour leur avoir offert la chance d'échanger les points de vue sur les nouvelles tendances liées aux TIC et les priorités de normalisation des régions arabe et africaine. Enfin, Telecom Review a proposé d'organiser la prochaine réunion à Dubaï en décembre 2017.

ESPRIT, une école tunisienne d'ingénierie, et le QMIC (Qatar Mobility Innovations Center) ont signé un mémorandum d'entente, en vertu duquel ESPRIT adoptera la plate-forme d'internet des objets (IoT) Labeeb du QMIC et la fournira à ses étudiants et startups en tant que service d'appui aux cours et projets académiques relatifs à l'IoT.


Labeebâ„¢ IoT est une plate-forme d'activation des applications de l'internet des objets développée par le QMIC et lancée initialement en mars 2016. La plate-forme ainsi qu'une série d'outils de développement joueront un rôle essentiel dans le développement et le déploiement des nouveaux services et applications de l'internet des objets qui servent l'intérêt des marchés verticaux à des coûts réduits de R&D.

Dans le cadre du mémorandum, ESPRIT utilisera Labeebâ„¢ IoT dans tous ses programmes relatifs à l'internet des objets et travaillera avec le QMIC sur des cas d'utilisation spécifiques qui permettent d'établir des solutions commerciales pouvant bénéficier aux deux parties.

La plate-forme peut faciliter la collecte et le stockage de données de n'importe quel objet ou appareil, traduire les données en idées, et offrir des services IoT aux différents marchés tels que ceux des maisons intelligents, des soins médicaux, des villes intelligentes et plusieurs autres secteurs verticaux.

Samsung Electronics a annoncé qu'il dédommagerait ses fournisseurs touchés par sa décision d'abandonner la production de son smartphone phare Galaxy Note 7 pour cause de batteries explosives.


Le géant sud-coréen a annoncé il y a une semaine qu'il cessait la production du Note 7, après une opération de rappel désastreuse qui a vu les appareils proposés en remplacement de téléphones à risques prendre feu eux aussi.

Samsung a estimé que cette affaire coûterait environ 5,3 milliards de dollars sur trois trimestres, à compter de juillet.

La crise affecte aussi ses multiples fournisseurs qui produisent par exemple des modules de caméras ou des coques de protection, dont les pertes sont, elles, estimées à des sommes pouvant atteindre 1,7 milliard de dollars.

"" Nous allons dédommager nos fournisseurs pour les stocks restants de composants du Note 7 "", a dit le premier fabricant mondial de smartphones dans un communiqué. "" Nous sommes désolés de provoquer les inquiétudes de nos fournisseurs avec la fin du Galaxy Note 7. Nous allons procéder rapidement aux dédommagements pour minimiser leurs difficultés. ""

Samsung ne donne pas de chiffre, déclarant cependant que les compensations seraient calculées en fonction du volume des stocks de composants.

Compte tenu du poids de Samsung en Corée du Sud ‒ il représente 17% de son PIB ‒ la débâcle du Note 7 a des conséquences nationales.

La Banque centrale de Corée a expliqué avoir pris en compte ce fiasco, lorsqu'elle a ramené la semaine dernière les perspectives de croissance 2017 à 2,8% contre une prévision antérieure de 2,9%.

Le groupe américain Microsoft a averti qu'une vulnérabilité de son logiciel Windows, récemment exposée par son rival Google, était exploitée par des pirates informatiques soupçonnés d'avoir mené des attaques contre des institutions politiques américaines.


Le groupe de pirates, que Microsoft appelle "" Strontium "", a lancé une campagne d'attaques par hameçonnage visant des cibles spécifiques, notamment des agences gouvernementales ou des institutions diplomatiques et militaires, écrit Terry Myerson, vice-président de Microsoft en charge notamment de Windows, sur un blog officiel du groupe.

Les pirates combinent leurs attaques par hameçonnage avec l'exploitation de failles de sécurité dans Windows ainsi que dans Flash, un logiciel d'Adobe, pour installer des portes dérobées sur des ordinateurs afin de pouvoir ensuite s'y introduire à leur guise.

L'hameçonnage consiste à envoyer des courriels personnalisés et semblant émaner d'un organisme officiel afin d'inciter le destinataire à cliquer sur un lien ou une pièce jointe, et récupérer ainsi des informations confidentielles.

Ce n'est pas Microsoft lui-même, mais des chercheurs de Google qui avaient rendu ces failles publiques les qualifiant de "" particulièrement graves "" et précisant "" qu'elles sont activement exploitées "".

Terry Myerson a toutefois critiqué le fait que son rival n'ait pas attendu que le problème soit résolu. "" La décision de Google de dévoiler ces failles avant que des patchs soient largement disponibles et testés est décevante, et fait courir un risque accru aux consommateurs "", déplore-t-il.

Microsoft indique que ses propres patchs de sécurité sont en phase de tests et devraient faire l'objet d'une mise à jour. Terry Myerson assure toutefois que les internautes utilisant le navigateur Edge et la dernière version de Windows 10 ne devraient pas être vulnérables.

Yahoo! a annoncé avoir plus que doublé son bénéfice net au 3e trimestre, de quoi mettre du baume au cœur des investisseurs, alors que le récent cyber-piratage de sa messagerie nourrit des inquiétudes sur son rachat par Verizon.


Le bénéfice net a atteint 163 millions de dollars contre 76 millions un an auparavant, et le résultat par action hors éléments exceptionnels, la référence à Wall Street, est ressorti à 20 cents quand les analystes n'en espéraient que 14.

Le chiffre d'affaires du groupe a progressé pour sa part de 6% à 1,3 milliard de dollars, un niveau conforme aux attentes.

"" En plus de nos efforts continus pour renforcer notre activité, nous sommes occupés à préparer l'intégration avec Verizon. Nous restons très confiants, non seulement dans la valeur de nos activités, mais aussi dans la valeur que les produits de Yahoo apportent à nos utilisateurs "", a commenté dans le communiqué la patronne du groupe internet, Marissa Mayer.

Yahoo!, en difficultés depuis plusieurs années, avait finalement accepté fin juillet de vendre son cœur de métier (à commencer par ses services et plateformes en ligne comme Yahoo News ou Yahoo Mail) à l'opérateur de télécoms Verizon pour 4,8 milliards de dollars.

Le groupe internet a toutefois subi depuis une véritable série noire. En septembre, il avait dévoilé que sa messagerie avait subi deux ans auparavant une cyber-attaque historique, durant laquelle 500 millions de comptes d'utilisateurs avaient été affectés. En octobre, il a dû se défendre d'accusations dans les médias, selon lesquelles il avait scanné les courriels de ses utilisateurs à la demande des services de renseignements américains. Tout cela a alimenté les spéculations sur une potentielle remise en cause du prix payé par Verizon, ce qu'aucun des deux groupes n'a confirmé.

Sans remettre formellement en cause la transaction, le chef du département juridique de Verizon, Craig Silliman, avait malgré tout évoqué la semaine dernière "" des raisons raisonnables de penser aujourd'hui que l'impact (de la cyber-attaque) est important "".

 

"" Nous attendons de Yahoo qu'ils nous expliquent l'impact plein et entier "", avait-il poursuivi. "" S'ils pensent que (l'impact n'est pas important, ndlr), ils doivent nous le montrer. ""

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