En ce mois de juin, Smart Africa représenté par Lacina Koné, directeur général du Secrétariat et l’Agence française de développement (AFD) représenté par Rémy Rioux, directeur general, ont signé un protocole d’accord en partageant la vision suivante: Le numérique, voie royale pour bâtir une économie africaine inclusive ?
Dans ce protocole figure une transition numérique continentale et multiforme visant à atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) – 17 objectifs définis par les Nations Unies à l’horizon 2030 – afin de bâtir une économie toujours plus connectée et sécurisée. « Les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont l’avenue par laquelle les ODD et le développement socio-économique seront réalisés dans l’ensemble de l’Afrique », explique Lacina Koné.
« Notre partenariat avec le groupe AFD, concrétisé dans le protocole d’accord que nous avons signé, nous permet d’intégrer davantage de personnes dans le processus de développement. » Une vision partagée par Rémy Rioux, pour qui « l’utilisation des technologies numériques pour accélérer la réalisation des ODD est au cœur de la stratégie du groupe AFD. C’est donc un privilège de sceller un partenariat avec Smart Africa ! »
D’ailleurs, ce partenariat vient concrétiser un projet de développement pluridisciplinaire pour l’Afrique reposant sur quatre piliers principaux dont premièrement, l’émergence de smart cities africaines en faisant des TIC un vecteur d’inclusion, de durabilité et de dynamisme pour les villes actuelles. Deuxièmement, le soutien d’écosystèmes entrepreneuriaux numériques fertiles et connectés, dans le sillage des partenariats signés lors du Transform Africa Summit (TAS) 2019 avec le ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement (Allemagne) et avec Bamboo Capital (Luxembourg) pour la création d’un fonds pour startups et le développement de l’entrepreneuriat. Troisièmement, l’extension de l’accès au haut débit en facilitant les interconnexions internationales entre les pays tels que Mali, Sierra Leone, Cap au Caire, Nairobi, Sénégal, Guinée et à tous ses pays limitrophes : les ponts numériques vont se multiplier. Quatrièmement, instaurer la confiance dans l’espace numérique, notamment par la protection des données à caractère personnel et à la cybersécurité.
À travers cette collaboration intercontinentale, Smart Africa et l’AFD sont certains du potentiel de l’Afrique pour devenir le continent des « digital natives » surtout qu’il est un continent capable d’unir ses membres sous l’égide d’un Marché commun, d’une économie numérique prometteuse et d’un écosystème entrepreneurial inclusif, sécurisé et en croissance exponentielle.
Ce partenariat confirme que la transition numérique est un levier majeur au service des Objectifs de Développement Durable en Afrique.